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L'Angle

Réflexions diverses, sensibilisation, éducation, vulgarisation, partage, débats, humours etc...

Plus de chant d’oiseaux à Anse-d’Hainault depuis le passage de l’ouragan Matthew.

Plus de chant d’oiseaux à Anse-d’Hainault depuis le passage de l’ouragan Matthew.

« Des arbres dénudés, des flaques d’eaux ou d’immenses marres de boue à la place de la plupart des jardins et plantations or les oiseaux sont de très bon agronome, parce qu’ils participent à la fertilisation et au reboisement » Décrit un habitant d’Anse-d’Ainault.

L’ouragan a tout emporté : bétail, jardin et toitures des maisons. Etant donné que les arbres sont dénudés, les oiseaux n’ont plus d’habitat, ils sont partis. Poursuit-il

L’habitat naturel de la plupart des espèces d’animaux sauvages n’était pas recensé avant Matthew, et était déjà menacé par l’explosion démographique dans les grandes villes.

Anse-d’Ainault (commune de la Grande-Anse) avait une économie reposant principalement sur le café et le cacao. Deux cultures très fragile et d’une assez longue maturation.

Il est primordial pour les paysans et les planteurs, de pouvoir reprendre l’agriculture. Ils doivent disposer de semences et d’outils.

Ils ne peuvent vivre de l’aide. Déjà beaucoup d’entre eux sont assez avancés en âge, ils ne peuvent pas supporter la bousculade dans les longues files d’attente en ville.

Il soutient également, que vu de la faible densité démographique de la majorité des communes de l’arrière-pays, principalement Anse-d’Ainault, les distributions pourraient être effectuées sur les lieux de résidence des sinistrés.

Pour la question du logement, il déclare que les habitants n’ont besoins que de tôles, de clous, pinces et lattes de bois pour commencer à reconstruire.

Il raconte que les vents de l’ouragan ont entièrement emportés la maison d’un habitant et ce dernier, après le passage de l’ouragan, s’est rendu sur les lieux du crash de la maison pour s’y abriter.

Si auparavant le charbon de bois représentait une source de revenu, aujourd’hui malgré le déracinement de très nombreux arbres par l’ouragan, ils ne peuvent pas le produire car, ils ne disposent pas de feuilles vertes pour préparer le four. Déclare le natif d’Anse-d’Ainault

L’impact sur la faune est l’un des aspects les plus négligés dans la gestion post-Matthew. Devant l’urgence de la situation (choléra, insécurité alimentaire et insécurité du logement), le pouvoir central priorise santé, alimentation et logement.

Cependant, l’Etat doit obligatoirement tenir compte de tous les types de risque relatif à l’environnement et au changement climatique.

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